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Soutenance de thèse de Marianne Laslier

Date : 26 septembre 2018

Lieu : Université Rennes 2, salle des thèses du bâtiment de la Présidence (7ème étage)

Marianne Laslier soutiendra sa soutenance de thèse, intitulée "Suivi des impacts d’un arasement de barrage sur la végétation riveraine par télédétection à très haute résolution spatiale et temporelle" le 26/09/2018 sur Rennes.

La soutenance se déroulera le 26 septembre 2018, à 14h30, à l’Université Rennes 2, en salle des thèses du bâtiment de la Présidence (7ème étage). Elle sera suivie du traditionnel pot auquel vous êtes cordialement invités.

La thèse sera soutenue devant le jury composé de :

  • Mr Hervé Piégay, Directeur de Recherche CNRS à Lyon/ rapporteur
  • Mr Clément Mallet, Chargé de recherche HDR à L’IGN, Paris/ rapporteur
  • Mme Marta Gonzalez del Tanago, Professeure à l’Université Polytechnique de Madrid/ examinatrice
  • Mr Sébastien Gallet, Maître de conférence à l’Université de Bretagne Occidentale, Brest/ examinateur
  • Mr Simon Dufour, Maître de conférence à l’Université Rennes 2/ directeur de thèse
  • Mme Laurence Hubert-Moy, Professeure à l’Université Rennes 2/ co-directrice de thèse

Résumé :

Les cours d’eau font l’objet de prescriptions législatives encourageant leur restauration, et l’arasement de barrages est une des solutions utilisées actuellement en France pour y parvenir. La végétation riparienne participe à l’intégrité et à la stabilité des systèmes fluviaux, elle est donc une composante majeure à évaluer dans le cadre des actions de restauration .Les objectifs de la thèse sont d’analyser la dynamique de colonisation des berges exondées à court terme dans le contexte de l’arasement des barrages de la Sélune (Normandie) et de développer des indicateurs de suivi à long terme des zones ripariennes. Dans un premier temps, une analyse des dynamiques de colonisation aux échelles intra et interannuelles réalisée à l’aide d’images drone et de relevés terrain a révélé la pertinence de l’utilisation d’images drones pour cartographier la végétation, ainsi que des dynamiques successionnelles rapides, avec un potentiel de restauration passive et de stabilisation des sédiments. Dans un second temps, l’analyse de nuages de points LiDAR en trois dimensions acquis en hiver et en été a montré la complémentarité des deux dates d’acquisition pour cartographier des indicateurs de statut des ripisylves à large échelle tels que les essences principales, l’ombrage ou la densité de strates herbacées et arbustives. Ces résultats permettent de discuter les dimensions méthodologiques et opérationnelles de l’utilisation des approches par télédétection pour le suivi des ripisylves.

Mots clés : ripisylve, LiDAR, drone, dynamiques de succession, restauration écologique, indicateurs de suivi

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